Atelier vidéo A2 art premier semestre 2016/ 2017
C'est chez nous
Objectifs
Evaluation
Le point de vue : la place de la caméra, du sujet, votre place
Le montage : la fiction
Réalisation d'un film par étudiant mais par groupe de deux pour la prise de son et le tournage.
Films de référence
4 murs, 1965 Johan Van der Keuken
Beppie, 1965, Johan Van der Keuken
Beppie a dix ans. Issue d’un milieu ouvrier, c’est une vraie gamine d’Amsterdam, drôle, pleine d’esprit. Spontanée, elle raconte pendant plusieurs mois ses aventures au cinéaste qui la suit dans sa vie quotidienne. Avec une totale liberté d’approche et d’émotion personnelle devant son sujet, Johan van der Keuken élabore en même temps qu’un portrait de l’enfant celui de la ville.
« Elle avait dix ans et elle était le rayon de soleil du canal où j’habitais. Une vraie gamine d’Amsterdam, à la fois gentille et maligne comme un singe. »
One week, 1920 Buster Keaton
https://www.youtube.com/watch?v=sFLHbpBPahE
The Finishing Touch, 1928, Laurel et Hardy
https://www.youtube.com/watch?v=ibrgVPSYzhA
Women House, 1974 Johanna Demetrakas
« En 1972, fût créée une exposition dont on a beaucoup parlé : Womanhouse. Sous la direction de Miriam Shapiro et de Judy Chicago qui devinrent des figures majeures de l’art féministe dans les années 1970 et 1980 (…), vingt-quatre femmes (dont Faith Wilding et Sandy Orgel) aménagèrent une maison à Los Angeles. L’espace domestique devenant espace d’exposition, la distinction entre public et privé disparaissait et les conventions régissant la représentation volaient en éclats. » Peggy Phelan, Art et Féminisme, éd. Phaidon, 2005.
Johanna Demetrakas est réalisatrice, écrivaine, professeure et productrice basée en Californie.
The cat, the Reverand and the Slaves, 2009 Alain Della Negra et Kaori Kinoshita
Markus est un furry : l’animal qui sommeille en lui est un chat. Benjamin est un pasteur moderne : il prêche les évangiles dans une église virtuelle. Kris est un maître goréen : il contrôle la vie sexuelle de ses esclaves depuis sa chambre... Un documentaire sur trois communautés emblématiques de Second Life.
https://www.youtube.com/watch?v=kw8j-A6qeCE
Le locataire, 1976, Roman Polanski
Espèces d'espaces, 1974, Georges Perec
Méthode
Travail d'atelier collectif : à partir de l'étude du processus du
travail d'artistes contemporains dans le domaine de l'image en mouvement
ainsi que d'un choix d’œuvres historiques du cinéma expérimental,
l'étudiant élabore un projet individuel de "film". Les séances
"ressources" (projections, analyses, discussions) alternent avec des
séances où l'étudiant
présente l'avancée de ses recherches ainsi que ses références
étudiées. Rendez-vous individuels à prendre par email, pour la
construction du
projet de l'étudiant.
Objectifs
Réalisation d'une projet "film" jusqu'à la conception du dispositif de sa diffusion.
L'étudiant se familiarise avec des notions anthropologiques, avec la fonction du
documentaire filmé, son rôle et ses fonctions actuelles, entre le champ
social et celui de l'art aujourd'hui.
Evaluation
› Continue et ponctuelle.
- Evaluation de la
recherche à mi-parcours : le 15 novembre
- Présentation et
évaluation collective en fin de semestre : le 13 décembre
Pas de cours le 8 novembre
Contenu
Avec les moyens de captation mise à votre disposition (son et vidéo) vous partez à la collecte d'images, de sons, d'interview sur les questions : où, quand comment on se sent chez-soi. Vous esquissez des "scénarios" potentiels de situations d'habitat. Ces
situations sont partie constituante de votre réalité, d'une réalité.
Comment en réalisant une captation de cette réalité en utilisant la
vidéo, la photo, le son et en effectuant une relecture de ces captations
dans l'atelier vous opérez un décollage de cette réalité, un
glissement vers un autre univers... Vous utiliserez les stratégies de la fiction, de l'autofiction.
Travail sur les captationsLe point de vue : la place de la caméra, du sujet, votre place
Le montage : la fiction
Réalisation d'un film par étudiant mais par groupe de deux pour la prise de son et le tournage.
Films de référence
4 murs, 1965 Johan Van der Keuken
Beppie, 1965, Johan Van der Keuken
Beppie a dix ans. Issue d’un milieu ouvrier, c’est une vraie gamine d’Amsterdam, drôle, pleine d’esprit. Spontanée, elle raconte pendant plusieurs mois ses aventures au cinéaste qui la suit dans sa vie quotidienne. Avec une totale liberté d’approche et d’émotion personnelle devant son sujet, Johan van der Keuken élabore en même temps qu’un portrait de l’enfant celui de la ville.
« Elle avait dix ans et elle était le rayon de soleil du canal où j’habitais. Une vraie gamine d’Amsterdam, à la fois gentille et maligne comme un singe. »
One week, 1920 Buster Keaton
https://www.youtube.com/watch?v=sFLHbpBPahE
The Finishing Touch, 1928, Laurel et Hardy
https://www.youtube.com/watch?v=ibrgVPSYzhA
Women House, 1974 Johanna Demetrakas
« En 1972, fût créée une exposition dont on a beaucoup parlé : Womanhouse. Sous la direction de Miriam Shapiro et de Judy Chicago qui devinrent des figures majeures de l’art féministe dans les années 1970 et 1980 (…), vingt-quatre femmes (dont Faith Wilding et Sandy Orgel) aménagèrent une maison à Los Angeles. L’espace domestique devenant espace d’exposition, la distinction entre public et privé disparaissait et les conventions régissant la représentation volaient en éclats. » Peggy Phelan, Art et Féminisme, éd. Phaidon, 2005.
Johanna Demetrakas est réalisatrice, écrivaine, professeure et productrice basée en Californie.
The cat, the Reverand and the Slaves, 2009 Alain Della Negra et Kaori Kinoshita
Markus est un furry : l’animal qui sommeille en lui est un chat. Benjamin est un pasteur moderne : il prêche les évangiles dans une église virtuelle. Kris est un maître goréen : il contrôle la vie sexuelle de ses esclaves depuis sa chambre... Un documentaire sur trois communautés emblématiques de Second Life.
https://www.youtube.com/watch?v=kw8j-A6qeCE
Disneyland mon vieux pays natal de Arnaud de Pallières
une vidéo de Thys et Degruyter très statique - composée de plans fixes de mannequins - avec des voix off qui les animent.
Le locataire, 1976, Roman Polanski
Bibliographie
Des films et des maisons, La périlleuse trajectoire de l'homme vers son humanité
Alice Laguarda (ouvrage en commande)
Dans
sa quête d’humanité, l’homme fait l’expérience d’une trajectoire
existentielle qui le conduit à désirer, inventer et habiter des maisons.
Demeure de la subjectivité et de l’intimité de l’être, image de la
totalité close sur elle-même, la maison est également le lieu de
l’apprentissage de l’ouverture au monde et aux autres. Elle est un objet
équivoque : espace de la concentration, de la domestication de l’homme
par l’homme, la maison est un vecteur d’aliénation, de dislocation, le
lieu où vient se loger, aussi, l’inhumain.
Or,
un « récit » particulier traverse le cinéma, celui des trajectoires
corporelles, spatiales et émotionnelles des personnages aux prises avec
cette ambiguïté fondamentale de la maison. Le cinéma recèle ainsi une
histoire des évolutions de la maison en tant que forme matérielle,
symbolique, mentale. Il nous interroge sur la valeur de l’habiter, des
représentations qui en idéalisent les fonctions d’humanisation jusqu’aux
figurations d’une obsolescence de la maison, d’une disparition des
croyances et des imaginaires qui l’accompagnent.
Cet
ouvrage richement illustré propose des analyses de ce « récit »,
structurées en trois moments – l’accord ; le mystère ; l’égarement – qui
montrent, de John Ford à Guillermo del Toro, de Jacques Rivette à Wes
Craven, en passant par Antonioni, Sam Peckinpah, Dario Argento, David
Lynch, Bertrand Bonello, Christopher Nolan et bien d'autres, combien la
trajectoire de l’homme vers son humanité est incertaine et périlleuse.
Alice
Laguarda a suivi une formation en architecture (architecte DPLG, ENSA
de Normandie) et philosophie (DEA, Université Paris-X-Nanterre). Elle
mène des activités de journaliste et de critique et a publié de nombreux
textes dans des catalogues et ouvrages collectifs (éditions Autrement,
Jean-Michel Place, Les Presses du réel...) et des revues (Art press, L’Architecture d’aujourd’hui, Trafic, Le Café en revue...).
Elle est professeur d’esthétique à l’Esam Caen/Cherbourg.
Espèces d'espaces, 1974, Georges Perec
La poétique de l'espace, 1957 Gaston Bachelard
Habiter, le propre de l’humain. Villes, territoires et philosophie, 2007, Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès
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